Ah, la cabane à sucre ! On y va chaque printemps sans vraiment se demander d'où vient cette tradition québécoise. Pourtant son histoire mérite d'être transmise de génération en génération.
La cabane à sucre n'est pas seulement un lieu de plaisirs gustatifs, c'est aussi un lieu chargé d'histoire. Et tout a commencé par la découverte du goût délicieux de la sève produite par les érables, qui, transformée, devient sirop. Depuis, les Québécois n'ont cessé de perfectionner l'art de sa fabrication. De plus, les cabanes à sucre d'aujourd'hui - bien que leur décoration s'inspire de l'époque - sont très différentes de leurs homologues d'origine.
Une trouvaille amérindienne
L'histoire du sirop d'érable remonte à loin. Bien avant l'arrivée des premiers colons français en Amérique du Nord ! On dit que ce sont les Amérindiens qui ont découvert le goût surprenant de la sève qui coulait des érables. Lorsque nos ancêtres français ont posé le pied sur le continent, ils ont rapidement adopté ce produit sucrant qui est aujourd'hui considéré comme un aliment de luxe dans certaines régions du globe. Depuis sa découverte, les Québécois n'ont cessé de produire ce délicieux nectar. De plus, les techniques ont beaucoup évolué !
Comment le sirop a-t-il été fabriqué ?
Les Amérindiens avaient une méthode très simple pour retirer la sève des érables. Ils ont utilisé une hache pour faire une coupe dans l'écorce, puis ont inséré un copeau de bois qui a été utilisé pour transporter la sève dans un récipient. Après avoir récolté cette sève, ils la transformaient en sirop. Pour ce faire, les indigènes avaient mis au point deux techniques. La première consistait à chauffer des pierres, puis à les plonger dans le récipient de sève. Ce dernier s'est progressivement évaporé, laissant un liquide plus épais, savoureux et de couleur plus foncée. La deuxième technique consistait à placer la sève dans un endroit très froid. Une fois congelé, il s'est transformé en sirop. Mais il a fallu enlever la glace qui se formait sur ce sirop plusieurs nuits de suite pour obtenir un produit agréable au goût, légèrement sucré et de couleur claire.
De nouveaux outils plus efficaces
En 1730, un nouvel outil est apparu pour aider nos ancêtres à retirer plus facilement la sève des érables : la gouttière en bois de cèdre. Ce n'est que plusieurs années plus tard, vers la fin du XIXe siècle, que la gouttière en tôle fait son apparition. Et il a fallu encore plusieurs années pour que les fameux seaux en bois suspendus à l'arbre par un clou, qui s'illustrent dans plusieurs oeuvres d'art, notamment des peintures, voient le jour. Au début des années 1900, les animaux ont commencé à être utilisés pour la récolte de sève. Nous troquons nos raquettes contre des traîneaux tirés par des chiens ou des chevaux pour nous aider à nous faufiler dans les bois enneigés. En 1950, les moyens de transport motorisés sont enfin utilisés par les acériculteurs. Viennent ensuite des innovations qui faciliteront grandement leur travail, notamment la pompe amenant l'eau d'érable directement à la cabane.
L'arrivée de la cabane en bois
Au fil du temps, les méthodes de transformation de la sève en sirop se sont affinées. De grands chaudrons en fonte sont utilisés depuis des décennies pour faire bouillir la sève. Ils sont à découvert. Ensuite, certains ont l'idée de construire un refuge pour les producteurs de sirop qui sont démunis face aux intempéries (ils ne peuvent pas s'éloigner des cuves car la production de sirop nécessite vigilance constante). C'est la naissance de la cabane à sucre! Les premiers sont érigés avec de grandes cheminées. Au départ, ils ne sont utilisés que pour les acériculteurs. Ensuite, nous invitons famille et amis à y passer du temps. On rigole, on s'amuse… et on mange. A tel point que ces cabanes deviennent un lieu de rassemblement où l'on a la dent sucrée.
Le plus grand producteur au monde
Nous avons toutes les raisons du monde d'être fiers de ce produit québécois.
Les érables se trouvent principalement au Québec et en Amérique du Nord et se retrouvent sur plus de 144 000 hectares. Le Québec fournit les 2/3 de la production mondiale de sirop d'érable. Le tiers restant provient du nord de l'Ontario et des États-Unis, plus précisément de l'État de New York et du Vermont.Actuellement, le Québec fournit 70 % de la production mondiale de sirop d'érable; les principaux consommateurs étrangers sont les États-Unis, l'Allemagne et le Japon.
Sirop d'érable à Grenade
Chez Meat & Meet Market, nous vendons et utilisons des boîtes de sirop d'érable importées directement du Québec, c'est un produit savoureux, bon et sain. Voici quelques détails :
Pour garder le tube digestif en meilleure forme, exempt de produits chimiques et des dommages causés par une alimentation riche en sucre, le sirop d'érable peut être une bien meilleure alternative à utiliser dans les pâtisseries, les yaourts, les flocons d'avoine ou les smoothies. Le sirop d'érable contient du zinc et du manganèse en quantités assez élevées, en plus du potassium et du calcium.
1. Contient de nombreux antioxydants 2. Obtient un score inférieur sur l'indice glycémique 3. Combat les maladies inflammatoires 4. Peut aider à protéger contre le cancer 5. Aide à protéger la santé de la peau 6. Alternative au sucre pour une meilleure digestion 7. Fournit des vitamines et minéraux importants 8. Alternative plus saine aux édulcorants artificiels 9. Peut améliorer les effets antibiotiques
Enfin le 4 avril venez nous rendre visite pour le Bazar de Pâques à la Marina Le Phare Bleu et vous aurez la chance de déguster de la tarte au sirop d'érable, Sirop d'érable sur neige! (La Tire d'érable) et plus encore.
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